Itinéraire d’un transgenre 6
Révélation
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1995. Didier parti, je reste là avec beaucoup d’interrogations sur le plan sexuel : quelle est donc mon orientation. A l’époque, Internet n’est pas encore très développé. Je pense de plus en plus que je suis gay avec des tendances passives.
Je vais de temps en temps dans des cruisings dont le Banque Club, un endroit avec des sous sols très chauds.
Je déambule au début avec des vêtements féminins, pas épilé. Il faut être sincère : à part quelques mecs qui me sautent, la plupart se moquent de moi plutôt. Un samedi, leurs moqueries me touchent tellement que je vais m’enfermer dans une cabine en larmes. Je ne me trouve pas sexuellement et ça me déprime beaucoup.
A travers le glory hole, une voix me dit. Faut pas que tu pleures. Tu n’es pas à ta place ici, c’est tout. Tu es tout autre chose… de bien plus intéressant et attirant.
Je laisse entrer ce monsieur d’une cinquantaine d’années et nous discutons.
Il s’appelle Gérard, un monsieur sympa, costume et cravate.
- Ca fait 2 ou 3 fois que je te vois ici. J’en ai vu souvent des comme toi.
- C’est-à-dire ? Je demande
- Tu aimes t’habiller comme une femme et être prise comme une femme, c’est ça ?
- Tu as mis dans le mille. Mais qu’es ce que tu veux dire par des « comme toi » ?
- Tu es un travesti qui s’ignore. Je m’explique : tu n’es pas gay, et c’est pour ça que pas mal de mecs ici se foutent de toi, et ne sont pas attirés par toi. Tu es bi. Tu aimes les femmes, mais surtout leur ressembler. Quoique ce n’est pas évident en te voyant. Et tu envies leur charme et leur féminité.
Il y a comme un flash dans ma tête. Un déclic. J’aurais pu m’en rendre compte moi-même, mais comme disait un psy : ce sont les traits de votre personnalité les plus évidents que vous ne voyez pas.
- Je peux t’aider me dit Gérard. Ca te dit de venir chez moi un soir ? Je bossais 2 nuits sur quatre et ce fut avec plaisir et empressement que j’acceptais… dès le lendemain. Il faudrait que tu te rases les jambes et le torse me dit t’il. On verra plus tard pour le reste. Si tu veux ressembler à une femme, il faut que ce soit réaliste.
Le lendemain, je vais donc chez Gérard, dans un appartement situé dans le 9eme arrondissement pas loin de Saint Lazare. Je sonne. Mais lorsque la porte s’ouvre, je suis tout surpris : une jeune femme d’une vingtaine d’années se présente à moi.
- Bonsoir. C’est toi que Gérard attend ? Me dis-t-elle.
- Oui. Dis-je non sans un peu de timidité devant cette jolie fille. Gérard arrive :
- Je te présente Lydia
- C’est ta fille ? Demandais-je. Ils explosent de rire tous les 2 et je me sens un peu con tout en souriant.
- Non, Lydia est une copine travesti. Je suis sur le cul ! C’est un mec ! Je n’en reviens pas !
- Tu peux ressembler à ça. Me dit-il. Je reste très dubitatif au vu de cette jolie brune, hyper sexy et, je dois le dire, très bandante.
Après avoir bu un verre, mes 2 hôtes me proposent d’enlever mes vêtements. Je suis fraichement rasé, et j’ai fait un petit entretien au niveau du sexe. Je porte une guêpière avec porte-jarretelles et bas résilles. A leur regard, je sens que je suis à leur goût.
Ils m’amènent dans la salle de bains et se proposent de me raser intégralement.
- Tu vas voir : c’est sexy. Me dit Lydia. Les voilà parti, après m’avoir savonné les parties et la raie du cul, à m’épiler intégralement. Curieusement, je me laisse faire et guider. J’ai confiance. Je me vois dans le miroir. C’est vrai que c’est joli sans poils.
Puis, ils m’emmènent dans un genre de dressing où il y a une armoire pleine de fringues de meufs. Je suis sidéré lorsque j’apprends qu’ils trouvent tout ça dans des sacs poubelles prêts à partir. Alors que plein de gens ont du mal à se vêtir, on trouve des vêtements quasiment neufs qui sont jetés. Drôle de monde dans lequel nous vivons.
Enfin, la touche finale : Lydia me maquille (poudre, rouge à lèvres, mascara et fard à paupières). Une perruque pour finir et me voilà transformé. Je n’en reviens pas moi-même. Je suis méconnaissable.
On fait quelques photos, on reboit un verre. Gérard est comblé :
- Hmm ! 2 jolies filles pour moi tout seul.
- Ca, ça veut dire qu’il a envie qu’on s’occupe de lui. Me dit Lydia tout en me caressant sur le canapé. Gérard se déshabille pendant que Lydia et moi nous enlaçons, puis nous embrassons. Mes mains commencent à s’égarer sous sa jupe, et je vois Gérard qui bande très fort, laissant apparaitre un joli 20 cms. On se met à le sucer toutes les 2, tout en nous caressant.
Gérard lève ma jupe et commence à me caresser les fesses. Puis, il écarte ma petite culotte et commence à me lécher l’anus, pendant que Lydia m’invite à faire la même chose avec le sien.
A un moment, elle change de position, passe sous moi et se met à me sucer. Je fais de même. Au même moment, je sens la queue de Gérard me pénétrer. Tout en me suçant, Lydia à une vue imprenable sur ma pénétration anale. Je gicle dans sa bouche, elle en fait de même. Pas rassasiée, Lydia se fait ensuite asperger de foutre par Gérard.
Une première en trav mémorable et qui amènera d’autres plans par la suite.
Lydia et moi, on va devenir inséparables pendant près de deux ans.
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1995. Didier parti, je reste là avec beaucoup d’interrogations sur le plan sexuel : quelle est donc mon orientation. A l’époque, Internet n’est pas encore très développé. Je pense de plus en plus que je suis gay avec des tendances passives.
Je vais de temps en temps dans des cruisings dont le Banque Club, un endroit avec des sous sols très chauds.
Je déambule au début avec des vêtements féminins, pas épilé. Il faut être sincère : à part quelques mecs qui me sautent, la plupart se moquent de moi plutôt. Un samedi, leurs moqueries me touchent tellement que je vais m’enfermer dans une cabine en larmes. Je ne me trouve pas sexuellement et ça me déprime beaucoup.
A travers le glory hole, une voix me dit. Faut pas que tu pleures. Tu n’es pas à ta place ici, c’est tout. Tu es tout autre chose… de bien plus intéressant et attirant.
Je laisse entrer ce monsieur d’une cinquantaine d’années et nous discutons.
Il s’appelle Gérard, un monsieur sympa, costume et cravate.
- Ca fait 2 ou 3 fois que je te vois ici. J’en ai vu souvent des comme toi.
- C’est-à-dire ? Je demande
- Tu aimes t’habiller comme une femme et être prise comme une femme, c’est ça ?
- Tu as mis dans le mille. Mais qu’es ce que tu veux dire par des « comme toi » ?
- Tu es un travesti qui s’ignore. Je m’explique : tu n’es pas gay, et c’est pour ça que pas mal de mecs ici se foutent de toi, et ne sont pas attirés par toi. Tu es bi. Tu aimes les femmes, mais surtout leur ressembler. Quoique ce n’est pas évident en te voyant. Et tu envies leur charme et leur féminité.
Il y a comme un flash dans ma tête. Un déclic. J’aurais pu m’en rendre compte moi-même, mais comme disait un psy : ce sont les traits de votre personnalité les plus évidents que vous ne voyez pas.
- Je peux t’aider me dit Gérard. Ca te dit de venir chez moi un soir ? Je bossais 2 nuits sur quatre et ce fut avec plaisir et empressement que j’acceptais… dès le lendemain. Il faudrait que tu te rases les jambes et le torse me dit t’il. On verra plus tard pour le reste. Si tu veux ressembler à une femme, il faut que ce soit réaliste.
Le lendemain, je vais donc chez Gérard, dans un appartement situé dans le 9eme arrondissement pas loin de Saint Lazare. Je sonne. Mais lorsque la porte s’ouvre, je suis tout surpris : une jeune femme d’une vingtaine d’années se présente à moi.
- Bonsoir. C’est toi que Gérard attend ? Me dis-t-elle.
- Oui. Dis-je non sans un peu de timidité devant cette jolie fille. Gérard arrive :
- Je te présente Lydia
- C’est ta fille ? Demandais-je. Ils explosent de rire tous les 2 et je me sens un peu con tout en souriant.
- Non, Lydia est une copine travesti. Je suis sur le cul ! C’est un mec ! Je n’en reviens pas !
- Tu peux ressembler à ça. Me dit-il. Je reste très dubitatif au vu de cette jolie brune, hyper sexy et, je dois le dire, très bandante.
Après avoir bu un verre, mes 2 hôtes me proposent d’enlever mes vêtements. Je suis fraichement rasé, et j’ai fait un petit entretien au niveau du sexe. Je porte une guêpière avec porte-jarretelles et bas résilles. A leur regard, je sens que je suis à leur goût.
Ils m’amènent dans la salle de bains et se proposent de me raser intégralement.
- Tu vas voir : c’est sexy. Me dit Lydia. Les voilà parti, après m’avoir savonné les parties et la raie du cul, à m’épiler intégralement. Curieusement, je me laisse faire et guider. J’ai confiance. Je me vois dans le miroir. C’est vrai que c’est joli sans poils.
Puis, ils m’emmènent dans un genre de dressing où il y a une armoire pleine de fringues de meufs. Je suis sidéré lorsque j’apprends qu’ils trouvent tout ça dans des sacs poubelles prêts à partir. Alors que plein de gens ont du mal à se vêtir, on trouve des vêtements quasiment neufs qui sont jetés. Drôle de monde dans lequel nous vivons.
Enfin, la touche finale : Lydia me maquille (poudre, rouge à lèvres, mascara et fard à paupières). Une perruque pour finir et me voilà transformé. Je n’en reviens pas moi-même. Je suis méconnaissable.
On fait quelques photos, on reboit un verre. Gérard est comblé :
- Hmm ! 2 jolies filles pour moi tout seul.
- Ca, ça veut dire qu’il a envie qu’on s’occupe de lui. Me dit Lydia tout en me caressant sur le canapé. Gérard se déshabille pendant que Lydia et moi nous enlaçons, puis nous embrassons. Mes mains commencent à s’égarer sous sa jupe, et je vois Gérard qui bande très fort, laissant apparaitre un joli 20 cms. On se met à le sucer toutes les 2, tout en nous caressant.
Gérard lève ma jupe et commence à me caresser les fesses. Puis, il écarte ma petite culotte et commence à me lécher l’anus, pendant que Lydia m’invite à faire la même chose avec le sien.
A un moment, elle change de position, passe sous moi et se met à me sucer. Je fais de même. Au même moment, je sens la queue de Gérard me pénétrer. Tout en me suçant, Lydia à une vue imprenable sur ma pénétration anale. Je gicle dans sa bouche, elle en fait de même. Pas rassasiée, Lydia se fait ensuite asperger de foutre par Gérard.
Une première en trav mémorable et qui amènera d’autres plans par la suite.
Lydia et moi, on va devenir inséparables pendant près de deux ans.
5 years ago
