Plusieurs syndicats appellent à manifester à Paris et en France le 25 mai contre les mesures du « choc des savoirs ».
Enseignants, jeunes et parents d’élèves demandent en particulier la suppression des groupes de niveau au collège.
La réforme voulue par Gabriel Attal doit entrer en vigueur à la rentrée 2024.
Ses détracteurs y voient « l’abandon de la mixité sociale ». Des syndicats enseignants, des organisations de jeunesse et la fédération des parents d’élèves FCPE appellent à manifester à Paris et en France le 25 mai pour demander l’abandon du « choc des savoirs », cet ensemble de mesures annoncé par Gabriel Attal et qui doit entrer en vigueur à la rentrée 2024.
Pour une école publique et « émancipatrice »
Le Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, SUD Education, la CGT éduc’action et la FNEC-FP FO, le Sgen-CFDT, Unsa-éducation, la FCPE, et des syndicats lycéens convient « celles et ceux qui se retrouvent dans le projet d’une école publique, laïque et émancipatrice à manifester le samedi 25 mai, en région ou à Paris, pour l’école publique et pour dire non au ‘choc des savoirs' », écrivent-ils dans un communiqué commun. Ils appellent « à faire de la semaine du 13 mai une semaine d’amplification et de convergence de toutes ces mobilisations et à participer massivement aux manifestations unitaires avec les parents d’élèves le 25 mai ». « On va discuter aussi ensuite de ce qu’on peut faire sur la fin de l’année », pour les quelques semaines de cours avant les vacances, a déclaré mardi lors d’un point de presse Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU.
Les opposants à cette réforme demandent en particulier la suppression des groupes de niveau au collège. Cette mesure, qui doit installer des groupes en fonction du niveau en français et en mathématiques, devrait entrer en vigueur à compter de la rentrée scolaire 2024 pour les classes de sixième et de cinquième, et à partir de la rentrée scolaire 2025 pour les classes de quatrième et de troisième.